Georgiy JEGOULOV
Master spécialisé Industrie (promotion 2013 – 2014)
Lorsque j’ai entamé ma dernière année de master au sein de l’UMONS en 2014, il m’est apparu évident que la meilleure chose à faire pour terminer des études scientifiques était de se confronter au travail journalier d’un scientifique en industrie. J’ai donc opté un master qui me permettait d’effectuer un stage de longue durée au sein d’une entreprise.
Mon master était donc composé de deux années, la première, commune, avec les autres biochimistes et la deuxième qui était consacrée à mon stage et à certains cours particuliers que je souhaitais prendre dans mon cursus comme, droit industriel, management, etc.
L’immersion dans le monde industriel et, surtout, professionnel nous soumet à un tas de défis. Après cette année de stage, je suis ressorti plus que grandi de cette expérience. En effet, lorsqu’on commence à travailler dans une structure (quelle qu’elle soit), on est soumis à sa culture, à son rythme, à ses exigences, etc. Constituant la majeure différence avec l’université, il n’est plus question de gérer son temps selon ses envies, on est soumis à un rythme identique à celui des travailleurs, et petit à petit, on y prend goût.
Sur le plan humain, on se confronte à des personnes de divers horizons qui travaillent tous vers un même but, certains nous servent d’exemple, d’autres nous conseillent, mais tous apportent quelque chose d’enrichissant et de mémorable.
Enfin, mon master en industrie m’a permis également de gagner un prix : le prix Bauchau, attribué aux étudiants qui ont fait un stage permettant de mettre en avant les sciences du vivant via les nouvelles technologies.
A la fin du stage, j’ai eu plusieurs contacts avec de grandes entreprises. J’ai passé plusieurs interviews, et en janvier, j’ai postulé également comme professeur de biologie dans des écoles secondaires. J’ai été contacté rapidement par un établissement scolaire et un poste vacant m’a été proposé. Depuis, je suis enseignant. Cependant, je suis persuadé que dans un avenir plus au moins proche, je me redirigerai vers l’industrie.
Marta BRODZIK
Master en Biochimie, Biologie Moléculaire et Cellulaire de l’UMONS (promotion 2015-2016).
Diplômée en 2016, j’ai effectué un master en Biochimie, Biologie Moléculaire et Cellulaire à finalité didactique à l’Université de Mons. J’ai réalisé mon mémoire au sein du laboratoire de Protéomie et de Microbiologie. Ce travail m’a permis de goûter à la vraie recherche scientifique mêlant phases pratiques de laboratoire et recherche bibliographique. En parallèle, les cours liés à la finalité didactique m’ont fourni des référentiels et m’ont bien préparé à la future vie d’enseignante. Je n’ai pas dû attendre longtemps pour décrocher mon premier travail en tant que remplaçante d’une professeure de chimie en degré supérieur dans un Athénée Royal Ernest Solvay. Depuis, je n’ai pas passé un seul jour sans travail. Je retourne aux années passées à l’université avec nostalgie. Je n’oublierai jamais cette ambiance de convivialité et d’entraide entre les étudiants mais aussi les professeurs, les assistants, etc. L’université de Mons est un endroit parfait pour les fascinés par sciences. Un endroit qui s’ancre profondément dans le cœur.
Maryse VANDERPLANCK
Master en Biologie des Organismes et Ecologie de l’UMONS (promotion 2008-2009).
“Diplômée en 2009, j’ai effectué un master en Biologie des Organismes et Ecologie à l’Université de Mons. J’ai finalisé mon mémoire de fin d’études au sein du laboratoire de Zoologie. Ce travail, mêlant phases de terrain et pratiques de laboratoire, m’a permis de réaliser que j’avais vraiment envie de me lancer dans la recherche. J’ai obtenu une bourse d’aspirante auprès du FNRS et en octobre 2010, j’ai commencé une thèse en continuité avec la thématique de mon mémoire. Pour ma thèse je me suis intéressée aux interactions plantes-abeilles et plus particulièrement au rôle de la contrainte diététique dans l’évolution de la spécialisation alimentaire chez les abeilles solitaires.”
Félicé MASTROLEO
Docteur en Biologie de l’UMONS
“Après une thèse de doctorat en Biologie obtenue en 2009 à l’UMONS et ce, grâce à une bourse du Centre d’Etude de l’Energie Nucléaire (SCK-CEN) de Mol, j’ai continué comme post-doc au sein du centre et depuis le mois de juillet 2010, j’ai la chance d’avoir obtenu un poste de chercheur fixe au sein du laboratoire de Microbiologie du Centre SCK-CEN. A côté de la recherche en laboratoire, qui reste primordiale, mon travail s’étend maintenant à l’écriture et la gestion de projets dans le domaine de la microbiologie fondamentale et appliquée à la recherche spatiale.”
Amandine Czajkowski
étudiante de 1er Bachelier en Biologie (2009-2010).
“J’ai choisi de suivre des études universitaires à l’UMONS pour l’enseignement de qualité qui y est dispensé et pour sa proximité. Les sciences m’ont toujours intéressé, particulièrement la biologie. Pour moi, l’étude du vivant est synonyme d’émerveillement. Et tenter d’en comprendre les mécanismes me semble être le plus beau métier qui existe. De plus, la biologie offre la possibilité de voyager, de travailler sur le terrain aussi bien qu’en laboratoire. Les débouchés sont variés. C’est donc sans hésitation que j’ai opté pour ces études. Evidemment, la première année est le cap. La transition secondaire-université nécessite un certain temps d’adaptation. Les cours sont présentés différemment, le volume de travail est plus important, et la liberté de le gérer comme bon nous semble est déstabilisante. De plus, il est difficile d’évaluer sa maîtrise de la matière avant les examens. Néanmoins, l’université met tout en place pour faciliter cette transition, par exemple par le biais du CICO (Centre d’Information, de Conseils et d’Orientation). En outre, cette première année permet de rencontrer de nombreuses personnes extraordinaires qui rendent cette année marquante, voire inoubliable.”
Delphine HAESSAERT
Docteur en Biologie de l’UMONS.
“Après 5 ans de doctorat au Laboratoire de Biologie marine de l’UMONS, à travailler sur la problématique de l’adhérence de certains organismes (étoiles de mer) en milieu marin, c’est dans le secteur des métaux non ferreux que j’ai décroché mon premier boulot. La description de fonction s’intéressait surtout à la Réglementation environnementale européenne sur l’eau, les évaluations de risques et certains aspects liés à l’écotoxicologie. Depuis avril 2006, je travaille pour l’International Zinc Association, une A.I.S.B.L. financée par le secteur industriel. Ma fonction consiste à travailler sur des projets liés à l’implémentation de certaines directives ou réglementations européennes en matière de risques pour l’environnement (Risk Assessment, Directive Cadre sur l’Eau, REACH, …). Ces projets ont toujours plusieurs facettes : communication, recherche scientifique et législation.”